Éphémère imaginaire
Grille point de croix offerte par Arachné
« La vie est une fleur, et l’amour en est le miel. Le papillon, lui, est l’âme qui s’envole. »
Victor Hugo
« Comme un papillon, il faut savoir se laisser porter par le vent de la vie. »
Antoine de Saint-Exupéry
« J’ai appris que les gens oublieront ce que vous avez dit, les gens oublieront ce que vous avez fait, mais les gens n’oublieront jamais ce que vous leur avez fait ressentir. Comme un papillon, il faut savoir toucher les cœurs. »
Maya Angelou
« La transformation est un acte de création, comme le papillon qui sort de sa chrysalide. »
Rainer Maria Rilke
« Le bonheur est comme un papillon : il vole sans jamais regarder en arrière. »
Auteur inconnu
Éphémère imaginaire
Un jour de printemps, alors que les premiers rayons du soleil percent les nuages, un délicat papillon fait son apparition.
Je le suis du regard, fascinée, émerveillée par sa délicatesse.
Son vol vaporeux et gracieux semble être porté par une douce brise.
Ses ailes vibrent et scintillent sous la lumière dorée du matin.
Il virevolte de fleur en fleur, se pose sur une d’elles, particulièrement parfumée, et s’arrête un instant pour savourer son nectar sucré.
Puis, il s’envole à nouveau, explore le jardin, effleure les pétales des tulipes et des jonquilles, apportant avec lui une touche céleste.
Sa présence, après de longs mois d’hiver, réveille la nature qui reprend ses droits.
En ce jour printanier baigné d’une douce lumière, un sentiment de joie et d’émerveillement flotte dans l’air, faisant du papillon et de sa beauté éphémère le roi du jardin.
Dans le jardin
où le soleil s’éveille
apporté par la brise
un papillon léger
aux ailes de soie
virevolte
son vol léger
émerveille
présence éphémère
symphonie aérienne
souffle d’espoir
après l’hiver
en élégance
le papillon
roi du jardin
annonce
un nouveau jour
où la nature
reprend ses droits.
C B
Le papillon
Naître avec le printemps, mourir avec les roses,
Sur l’aile du zéphyr nager dans un ciel pur,
Balancé sur le sein des fleurs à peine écloses,
S’enivrer de parfums, de lumière et d’azur,
Secouant, jeune encor, la poudre de ses ailes,
S’envoler comme un souffle aux voûtes éternelles,
Voilà du papillon le destin enchanté !
Il ressemble au désir, qui jamais ne se pose,
Et sans se satisfaire, effleurant toute chose,
Retourne enfin au ciel chercher la volupté !
Alphonse de Lamartine
Les papillons
De toutes les belles choses
Qui nous manquent en hiver,
Qu’aimez-vous mieux ?
— Moi, les roses
— Moi, l’aspect d’un beau pré vert,
— Moi, la moisson blondissante,
Chevelure des sillons,
— Moi, le rossignol qui chante,
— Et moi, les beaux papillons !
Le papillon, fleur sans tige,
Qui voltige,
Que l’on cueille en un réseau,
Dans la nature infinie,
Harmonie
Entre la plante et l’oiseau !
Quand revient l’été superbe,
Je m’en vais au bois tout seul :
Je m’étends dans la grande herbe,
Perdu dans ce vert linceul.
Sur ma tête renversée,
Là, chacun d'eux à son tour,
Passe comme une pensée
De poésie ou d’amour !
Gérard de Nerval
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