La peinture

Grille gratuite point de croix offerte par Arachné.
Transcription d’un modèle ancien de Wolf et Dupeyron

« La peinture est une poésie qui se voit au lieu de se sentir et la poésie est une peinture qui se sent au lieu de se voir. »
Léonard de Vinci

« La couleur est une pensée, un sentiment, une émotion. »
Vincent van Gogh

« La peinture est une poésie muette. »
Pablo Picasso

« J’exprime ce que je ressens. Ce que je vois est loin d’être une réalité, c’est une interprétation. »
Claude Monet

« La couleur localise l’émotion. »
Henri Matisse

« La peinture est une manière de voir le monde, d’y mettre son âme. »
Paul Cézanne

La peinture

La peinture est un art qui a une longue histoire allant des peintures rupestres préhistoriques aux œuvres contemporaines.
Pour les peintres, c’est la sensibilité qui est le cœur de leur art.
Cette sensibilité les pousse à traduire leurs émotions, leurs pensées et leurs perceptions du monde en couleurs et en formes.
Chaque coup de pinceau, chaque nuance choisie est le reflet d’un sentiment profond, d’une expérience personnelle ou d’une observation attentive de la réalité.
La sensibilité d’un peintre est influencée par son environnement, ses rencontres, ses souvenirs.
Les peintres s’appliquent à capturer la fugacité de la lumière et des instants.
Dans chaque peinture se cache une histoire, un dialogue intime entre l’artiste et son sujet.
La couleur est le langage du peintre.
Chaque palette de couleurs utilisée est une interprétation de son vocabulaire émotionnel, chaque tableau qu’il peint est une poésie visuelle.
La capacité à ressentir intensément le monde qui l’entoure pousse le peintre à explorer des thèmes tels que la solitude, l’amour, la beauté et la souffrance.
L’art de la peinture est une représentation visuelle, une exploration profonde de l’âme humaine. 

De son pinceau
le peintre
âme sensible
effleure la toile
la couleur s’éveille
un soupir de bleu
l’écho des larmes
un rouge ardent
la passion
le charme
des ombres
de la lumière
des ciels tourmentés
des nuits étoilées
artiste rêveur
chacune de tes toiles
vibre aux couleurs
d’un élan de vie
d’un chant
d’un murmure
d’un cri
traversant le temps.

C B

La nature chante les couleurs

Sur quelques toiles immenses la nature a posé
De nombreuses couleurs en camaïeux joyeux,
Peintre paysagiste, reconnue et prisée,
Elle expose ses œuvres sous l’azur des cieux.

Dans la brise légère, secouant sa palette,
Elle a, pour le printemps, semé en abondance,
Des colliers bariolés de teintes en goguette :
Des flots de boutons d’or, de lilas, de pervenches.

Aux premiers jours d’été, se sont entremêlées
Des touches de turquoise et de bleu d’outre mer,
Et puis se sont posées des roses en bouquets
Sur des nappes brodées en fils de lumière.

Puis, voici qu’à l’automne, la belle s’est orangée
Pour nous offrir des tons aux nuances cuivrées…
Des jaunes, des terre de sienne, des rouges, des orangés,
Qui coifferont jardins, massifs et forêts.

Enfin, de son long rêve, l’hiver se réveillant,
Sur écran opalin elle étend ses pastels,
Et puis, pour exprimer un peu plus son talent,
Elle met des touches d’or aux arbres de Noël.

La nature, quelquefois, pareille à une fée,
Offre son arc en ciel à nos yeux éblouis,
Cueillons-le sans détour, comme un bonheur sacré,
C’est le plus beau chef-d’œuvre du peintre de la vie.

Marie Josée Hubert

Les couleurs du temps

La mer est en bleu entre deux rochers bruns.
Je l’aurais aimée en orange
Ou même en arc-en-ciel comme les embruns
Étrange

Je voudrais changer les couleurs du temps
Changer les couleurs du monde
Le soleil levant la rose des vents
Le sens où tournera ma ronde l’océan
Qui gronde

J’ai brossé les rues et les bancs
Paré les villes de rubans
Peint la Tour Eiffel rose chair
Marié le métro à la mer
Le ciel est de fer entre deux cheminées
Je l’aurais aimé violine
Ou même en arc-en-ciel comme les fumées
De Chine

Je voudrais changer les couleurs du temps
Changer les couleurs du monde
Le soleil levant la rose des vents
Le sens où tournera ma ronde
Et l’eau d’une larme et tout l’océan
Qui gronde

Je suis de toutes les couleurs
Et surtout de celles qui pleurent
La couleur que je porte c’est
Surtout celle qu’on veut effacer
Et tes cheveux noirs étouffés par la nuit
Je les voudrais multicolores
Comme un arc-en-ciel qui enflamme la pluie
D’aurore

Je voudrais changer les couleurs du temps,
Changer les couleurs du monde
Les mots que j’entends seront éclatants
Et nous danserons une ronde
Une ronde brune, rouge et safran
Et blonde

Guy Béart