Printemps

Grille point de croix offerte par Arachné
Retranscription d’une grille provenant d’un livret ancien Wolf et Dupeyron

« Le printemps est la saison des promesses, et il n’y a rien de plus doux que le renouvellement de la vie. La terre rit en fleurs. »
Pablo Neruda

« Le printemps est un temps d’espoir, un temps de renouveau. »
William Wordsworth

« Le printemps, c’est le temps des rêves, le temps des amours. »
Victor Hugo

« Les printemps sont des poèmes que la nature écrit sur la Terre. »
Henry David Thoreau

« Le printemps est la manière dont la nature dit : Faisons la fête ! »
Robin Williams

« Chaque fleur est un bel exemple de la beauté et de la fraîcheur du printemps. »
Anonyme

Le Printemps

Ce diagramme ancien personnalise le printemps à travers une image évocatrice, mettant en scène une jeune femme antique et un chérubin dans un décor floral et printanier.
La jeune femme est l’incarnation de la beauté et de la fraîcheur du printemps.
Sa grâce et sa douceur évoquent la renaissance et l’espoir du renouveau qu’inspire cette saison.
Le chérubin en offrant à la jeune femme un bouquet fait de fleurs et des branchages printaniers, représente l’innocence et la joie de la renaissance.
Cette offrande tendre révèle aussi la générosité de la nature et sa bienveillance.
La grille a été redessinée en préservant le charme et l’élégance du motif original.
Les teintes pastel utilisées dans la retranscription du dessin monochrome apportent luminosité et légèreté à l’ensemble.
Ces nuances colorées permettent une interprétation plus actuelle du dessin, mais fidèle à l’esprit de la broderie ancienne.

Sous l’azur
une jeune femme
incarne le printemps
beauté douce
sourire radieux
drapée de lumière
cheveux d’or
scintillant au soleil
un chérubin
s’approche
dans ses mains
une offrande printanière
fleurs et branchages
bouquet enchanté
tendre comme l’aube
promesse vibrante
du renouveau
qui fleurit
en douce allégresse.

C B

Printemps

Tout est lumière, tout est joie.
L’araignée au pied diligent
Attache aux tulipes de soie
Les rondes dentelles d’argent.

La frissonnante libellule
Mire les globes de ses yeux
Dans l’étang splendide où pullule
Tout un monde mystérieux.

La rose semble, rajeunie,
S’accoupler au bouton vermeil
L’oiseau chante plein d’harmonie
Dans les rameaux pleins de soleil.

Sous les bois, où tout bruit s’émousse,
Le faon craintif joue en rêvant :
Dans les verts écrins de la mousse,
Luit le scarabée, or vivant.

La lune au jour est tiède et pâle
Comme un joyeux convalescent,
Tendre, elle ouvre ses yeux d’opale
D’où la douceur du ciel descend !

Tout vit et se pose avec grâce,
Le rayon sur le seuil ouvert,
L’ombre qui fuit sur l’eau qui passe,
Le ciel bleu sur le coteau vert !

La plaine brille, heureuse et pure,
Le bois jase, l’herbe fleurit.
—  Homme ! ne crains rien, la nature
Sait le grand secret, et sourit.

Victor Hugo

Printemps

Voici donc les longs jours, lumière, amour, délire !
Voici le printemps ! mars, avril au doux sourire,
Mai fleuri, juin brûlant, tous les beaux mois amis !
Les peupliers, au bord des fleuves endormis,
Se courbent mollement comme de grandes palmes,
L’oiseau palpite au fond des bois tièdes et calmes,
Il semble que tout rit, et que les arbres verts
Sont joyeux d’être ensemble et se disent des vers.
Le jour naît couronné d’une aube fraîche et tendre,
Le soir est plein d’amour, la nuit, on croit entendre,
À travers l’ombre immense et sous le ciel béni,
Quelque chose d’heureux chanter dans l’infini.

Victor Hugo