Duel de paons

Grille point de croix offerte par Arachné

« Le paon, symbole de vanité, dévoile la splendeur tout en rappelant la fragilité de l’orgueil. »
William Blake

« Le paon ne chante pas, mais il montre sa beauté.
   La véritable valeur réside dans l’apparence intérieure. »
Confucius

« Le paon, avec ses couleurs éclatantes, nous rappelle que chacun doit exhiber sa propre beauté. »
Ralph Waldo Emerson

« Le paon est un oiseau magnifique, dont la queue colorée est comme un tapis de fête dans la nature. »
John Aubrey

Duel de paons

Imaginez deux paons fabuleux, fiers et élégants, se faisant face avec assurance et grâce. Leurs têtes hautes et leur posture noble symbolisent la beauté et la noblesse.
Dans ce diagramme, mes paons imaginaires prennent vie avec un corps d’un vert éclatant, évoquant la fraîcheur, la vitalité et la nature en pleine effervescence.
Leur parade est un véritable spectacle : ils se pavanent, se toisent du regard et font la roue dans un duel de vanité, capturant toute la magie de leur dignité.
Leur queue circulaire, riche en motifs floraux chatoyants de violet et de bleu, confère à l’ensemble une harmonie impériale, digne d’un tableau précieux.
Le dessin, à la fois simple, naïf et stylisé, apporte à ma grille une touche d’originalité tout en restant douce et raffinée.
J’espère que cette grille inspirera vos projets de broderie et qu’elle vous apportera autant de plaisir à la broder qu’elle m’en a donné lors de sa création.

Deux paons
se tiennent
face à face
se défient
du regard
exhibent
leur beauté
pas de combat
juste un duel
d’élégance
de fierté
majestueuse
aux éclatantes
couleurs vives
deux rois
de la nature
qui se saluent
flamboyants
d’orgueil.

C B

Le Paon

Il va sûrement se marier aujourd’hui.
Ce devait être pour hier. En habit de gala, il était prêt. Il n’attendait que sa fiancée. Elle n’est pas venue. Elle ne peut tarder.
Glorieux, il se promène avec une allure de prince indien et porte sur lui les riches présents d’usage. L’amour avive l’éclat de ses couleurs et son aigrette tremble comme une lyre.
La fiancée n’arrive pas.
Il monte au haut du toit et regarde du côté du soleil. Il jette son cri diabolique :
Léon ! Léon !
C’est ainsi qu’il appelle sa fiancée. Il ne voit rien venir et personne ne répond. Les volailles habituées ne lèvent même point la tête. Elles sont lasses de l’admirer. Il redescend dans la cour, si sûr d’être beau qu’il est incapable de rancune.
Son mariage sera pour demain.
Et, ne sachant que faire du reste de la journée, il se dirige vers le perron. Il gravit les marches, comme des marches de temple, d’un pas officiel.
Il relève sa robe à queue toute lourde des yeux qui n’ont pu se détacher d’elle.
Il répète encore une fois la cérémonie.

Jules Renard

Le paon

En faisant la roue, cet oiseau.
Dont le pennage traîne à terre.
Apparaît encore plus beau,
Mais se découvre le derrière.

Guillaume Apollinaire

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