Main dans la main

« Seul un enfant est plus puissant, plus heureux que les astres, malgré leur beauté, malgré leur éternité. »
Maurice Carême

« Un enfant, c’est le dernier poète d’un monde qui s’entête à vouloir devenir grand et ça demande si les nuages ont des ailes et ça s’inquiète d’une neige tombée et ça croit que nous sommes fidèles et ça se doute qu’il n’y a plus de fées. »
Jacques Brel

« L’innocence d’un enfant est comme une étoile qui brille dans la nuit. »
Rudyard Kipling

« Les enfants ont une confiance infinie dans le monde, ils voient la beauté dans chaque chose. »
Marc Levy

« L’enfant est un poète de la première espèce : il ne connaît pas les mots mais, à chaque regard, il crée le monde. »
Gilbert Cesbron

« L’enfant voit tout en grand, il croit tout possible, il a confiance en tout. »
Antoine de Saint-Exupéry

Main dans la main, vers l’horizon de l’innocence.

Deux jeunes enfants insouciants, avancent ensemble confiants main dans la main, vers l’horizon, ils représentent l’amitié et l’innocence.
La scène se déroule pendant un jour d’été, dans un cadre paisible et leur entente, leur sérénité se reflètent dans leur marche tranquille sur ce chemin sans fin.
Cette broderie reflète la pureté de l’enfance qui tisse le lien harmonieux d’une amitié simple, douce et pure.
C’est l’image d’un moment précieux suspendu dans le temps.

Main dans la main
deux enfants
insouciants
sereins et confiants
marchent d’un pas léger
vers l'horizon lointain
leur cœur est pur
l’amitié les unit
tissant une promesse
un lien harmonieux
simple, doux et loyal
un moment précieux
suspendu sans souci
sur ce chemin
sans fin
au fil du temps
de l’éternelle tendresse.

C B

Enfance 

Enfant, je suis un rayon de soleil,
Un papillon qui danse et qui s’envole,
Un chant joyeux qui résonne dans l’aube,
Un rire clair qui éclaire le monde.
Je bâtis des châteaux de sable et de rêve,
J’explore des mondes nouveaux et passionnants,
Je cueille des fleurs au parfum envoûtant,
Je danse dans le pré sous le regard du soleil.
Je suis un enfant, un être de pureté,
Un cœur qui bat au rythme de la vie,
Un esprit qui s’étonne de chaque instant,
Un enfant qui aime, qui vit, qui croit.
Enfance, ô douce enfance, temps précieux,
Qui nous laisse des souvenirs inoubliables,
Qui nous enseigne à aimer, à rêver, à vivre,
Enfance, ô douce enfance, un trésor sans prix.

Maurice Carême 

L’enfance

Qu’ils étaient doux ces jours de mon enfance
Où toujours gai, sans soucis, sans chagrin,
Je coulai ma douce existence,
Sans songer au lendemain.
Que me servait que tant de connaissances
À mon esprit vinssent donner l’essor,
On n'a pas besoin des sciences,
Lorsque l’on vit dans l’âge d’or !
Mon cœur encore tendre et novice,
Ne connaissait pas la noirceur,
De la vie en cueillant les fleurs,
Je n’en sentais pas les épines,
Et mes caresses enfantines
Étaient pures et sans aigreurs.
Croyais-je, exempt de toute peine
Que, dans notre vaste univers,
Tous les maux sortis des enfers,
Avaient établi leur domaine ?
Nous sommes loin de l’heureux temps
Règne de Saturne et de Rhée,
Où les vertus, les fléaux des méchants,
Sur la terre étaient adorées,
Car dans ces heureuses contrées
Les hommes étaient des enfants.

Gérard de Nerval

Enfance

Au jardin des cyprès je filais en rêvant,
Suivant longtemps des yeux les flocons que le vent
Prenait à ma quenouille, ou bien par les allées
Jusqu’au bassin mourant que pleurent les saulaies
Je marchais à pas lents, m’arrêtant aux jasmins,
Me grisant du parfum des lys, tendant les mains
Vers les iris fées gardés par les grenouilles.
Et pour moi les cyprès n’étaient que des quenouilles,
Et mon jardin, un monde où je vivais exprès
Pour y filer un jour les éternels cyprès.

Guillaume Apollinaire

« Main dans la main » a été brodé en 2007 d’après une grille d’Ellen Maurer-Stroh.