À Mademoiselle
C’est en Mai qu’elle est née, et Mai sourit en elle.
Elle et ce mois tous deux s’appellent le printemps
Tous deux ont en ce jour et comme en même temps
Et l’attrait du prélude et la grâce nouvelle.
L’aimable adolescence à la fois se révèle
Dans les premiers parfums des jardins éclatants
Et dans ce frais et gai bouquet de ses quatorze ans
Âge en fleur embaumant la maison de miel.
C’est déjà la jeunesse et c’est l’enfance encore
Et, quand on voit Mademoiselle, on dirait le matin
Qui garde en rougissant le rose de l’aurore
Emmanuel des Essarts
Il était une fois…
Il y a quatorze ans déjà…
Naissait en ce joli mois de mai, Mademoiselle, ma petite fille.
Portrait brodé de « Mademoiselle endormie »,
d’après une photo prise les premiers jours qui ont suivi sa naissance.
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