La fée bouton d’or
« Les fées sont des créatures de lumière qui dansent dans les ombres des arbres. »
L. Frank Baum
« Les fées sont comme des rêves : elles nous rappellent que la magie existe dans les petites choses. »
C.S. Lewis
« La magie n’est pas dans les fées, mais dans les histoires que nous racontons et dans la façon dont nous les vivons. »
Hannah Arendt
Les fées fleurs
Selon la légende, les fées fleurs sont présentes dans la nature et plus particulièrement dans les jardins.
Ces petites créatures aux ailes délicates, semblables à celles des papillons, décrivent la beauté magique du monde de l’imagination.
Bienveillantes elles sont protectrices de la flore et favorisent la croissance des plantes.
Elles évoquent des aspects fascinants des contes, qui nous racontent à la fois la beauté et le mystère de la nature et nous rappellent l’importance de la protection de la notre terre.
Les fées des fleurs
Gardiennes des jardins
Avec leurs ailes, ornées de pétales
Glissent entre les feuilles en silence
Légères, emportées, au gré du vent
Elles dansent dans les herbes folles
Y jouent à cache cache
Mêlant leur parfum à celui des fleurs.
C B
Au temps des Fées
Aux temps jadis, aux temps rêveurs, aux temps des Fées,
Il aurait fallu vivre aux bois, chez les muguets,
Sous des branches, parmi les rumeurs étouffées,
Sans rien savoir, sans croire à rien, libres et gais,
Nourris de clair de lune et buvant la rosée,
Il aurait fallu vivre aux bois, chez les muguets,
Aux temps des Fées.
Nous aurions su dormir sous deux feuilles croisées
Chanter avec la source et rire avec le vent,
Nourris de clair de lune et buvant la rosée,
Suivre la libellule et la brise en maraude,
Chanter avec la source et rire avec le vent.
Peut-être Mab, un jour, nous eût changés en fleurs
Aux temps jadis, aux temps rêveurs, aux temps des Fées,
Il aurait fallu vivre aux bois, chez les muguets,
Aux temps jadis, aux temps rêveurs, aux temps des Fées.
Edmond Haraucourt
La Fée aux chansons
Il était une Fée
D’herbe folle coiffée,
Qui courait les buissons,
Sans s’y laisser surprendre,
En Avril, pour apprendre
Aux oiseaux leurs chansons.
Lorsque geais et linottes
Faisaient des fausses notes
En récitant leurs chants
La Fée, avec constance,
Gourmandait d’importance
Ces élèves méchants.
Sa petite main nue,
D’un brin d’herbe menue
Cueilli dans les halliers,
Pour stimuler leurs zèles,
Fouettait sur leurs ailes
Ces mauvais écoliers.
Par un matin d’automne,
Elle vient et s’étonne,
De voir les bois déserts :
Avec les hirondelles
Ses amis infidèles
Avaient fui dans les airs.
Et tout l’hiver la Fée,
D’herbe morte coiffée,
Et comptant les instants
Sous les forêts immenses,
Compose des romances
Pour le prochain Printemps !
Armand Silvestre
Fée bouton d’or brodée en 2006, comme carte d’anniversaire pour ma nièce Lisa.
D’après un Kit de broderie « DMC » de la série « Fées des fleurs de Mary Cicely Barker »
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