Chamois

« Dans chaque paysage montagnard, le chamois est le témoin de la beauté sauvage de la nature. »

« La montagne est un livre ouvert et le chamois en est la page la plus agitée. »

« Observer un chamois dans les hauteurs, c’est comprendre la liberté que la nature offre. »

Citations anonymes

Les chamois

Les chamois sont des animaux emblématiques des montagnes européennes et sont admirés pour leur grâce et leur beauté.
Les chamois aiment les terrains escarpés, rocheux, montagneux, les altitudes élevées.
Ils ont un corps élancé, des pattes puissantes et un pelage brun, qui fonce en hiver.
Les chamois sont d’excellents grimpeurs.
Ils possèdent des membres puissants et des sabots adaptés qui leur permettent de se déplacer rapidement et avec aisance sur les terrains les plus escarpés.
Les mâles et les femelles ont des cornes, mais celles des mâles sont plus longues et plus courbées.
Ils sont herbivores et se nourrissent d’herbes, de feuilles, de bourgeons et d’écorces.
Les chamois sont des animaux qui vivent en groupes, appelés hardes.
Ces groupes sont souvent composés de femelles et de jeunes, tandis que les mâles adultes peuvent être plus solitaires ou former de petits groupes entre eux.
Les chamois adaptent leur comportement en fonction des saisons.
En hiver, ils descendent en altitude pour trouver des zones moins enneigées.
En été, ils remontent vers des altitudes plus élevées pour pâturer.
Ils utilisent leur connaissance du terrain pour échapper à leurs prédateurs principalement le loup mais aussi les aigles et les lynx.

Chamois,
gracieux, agile et fier
gardien des montagnes
s’élance, escalade
saute, virevolte,
défie la gravité
chamois,
souverain des crêtes
ode à l’agilité et à
la liberté.

C B

Le chamois

Il est au bouquetin ce qu’est un vrai pur-sang
À un vieux percheron : délicat, délié
Et tout empli de grâce ! On le dirait ailé
Quand il vole au-dessus des ravins du Chiran.

Il est bien plus petit que son frère d’alpage
Et il paît comme lui des herbes parfumées,
Mais il est bien plus vif, il est bien plus sauvage,
Sautant par petits bonds de rocher en rocher…

L’été tout neuf mûrit des herbes délectables.
Un petit éterlou qui a perdu sa mère
Chevrote faiblement sur un ton lamentable,
Bondissant gauchement, pataud, de pierre en pierre.

Une bréhaigne âgée conduit ses congénères
Vers le plateau herbu juste sous le glacier.
Ses cornes noir ébène infléchies en arrière
Forment un angle aigu, gracieux et incurvé.

Elle les mène tous dans la montagne en fête,
Broutant l’herbe fleurie du début de juillet
Et cherchant une pierre salée à lécher.
La harde dominée l’escorte dans sa quête.

Vette de Fonclare

Chamois brodés en 2006 d’après une grille provenant d’un magazine