Demoiselle Margot
« Une jeune fille est comme un papillon : belle à regarder, difficile à attraper. »
Proverbe français
« Les jeunes filles sont comme des étoiles : elles brillent de leur propre lumière et ajoutent de la beauté au monde. »
Auteur inconnu
Margot
Le prénom Margot est un diminutif du prénom Marguerite, du grec « margaritēs », qui signifie « perle ».
Ce prénom évoque la douceur et une touche de sophistication.
Les Margot sont créatives, indépendantes et romantiques.
Demoiselle Margot au chapeau fleuri
Jolie, gentille, Margot, avec ton sourire énigmatique et ta curiosité insatiable, tu es un rayon de soleil.
Le grand chapeau orné de fleurs sous lequel tu t’abrites te donne un air de petite fée sortie tout droit d’un conte.
Douce Margot, tu rêves et imagines un prince charmant venu d’un monde fantastique peuplés de créatures étranges et de paysages féeriques, où toi, Margot, tu danserais parmi les fleurs.
Radieuse Margot tu es le bonheur romantique.
Margot,
Rayon de soleil
Yeux qui scintillent
Sourire énigmatique
Douceur romantique
Bonheur radieux
C B
La demoiselle
Sur la bruyère arrosée
De rosée,
Sur le buisson d’églantier
Sur les ombreuses futaies
Sur les haies
Croissant au bord du sentier
Sur la modeste et petite
Marguerite
Qui penche son front rêvant
Sur le seigle, verte houle
Qui déroule
Le caprice ailé du vent
Sur les prés, sur la colline
Qui s’incline
Vers le champ bariolé
De pittoresques guirlandes
Sur les landes
Sur le grand orme isolé
La demoiselle se berce
Et s’il perce
Dans la brume, au bord du ciel
Un rayon d’or qui scintille
Elle brille
Comme un regard d’Ariel
Traversant, près des charmilles
Les familles
Des bourdonnants moucherons
Elle se mêle à leur ronde
Vagabonde
Et comme eux décrit des ronds
Bientôt elle vole et joue
Sur la roue
Du jet d’eau qui, s’élançant
Dans les airs, retombe, roule
Et s’écoule
En un ruisseau bruissant
Plus rapide que la brise
Elle frise
Dans son vol capricieux
L’eau transparente où se mire
Et s’admire
Le saule au front soucieux
Où, s’entrouvrant blancs et jaunes
Près des aunes
Les deux nénuphars en fleurs
Au gré du flot qui gazouille
Et les mouille
Étalent leurs deux couleurs
Où se baigne le nuage
Où voyage
Le ciel d’été souriant
Où le soleil plonge, tremble
Et ressemble
Au beau soleil d’Orient.
Et quand la grise hirondelle
Auprès d’elle
Passe, et ride à plis d’azur
Dans sa chasse circulaire
L’onde claire
Elle s’enfuit d’un vol sûr
Bois qui chantent, fraîches plaines
D’odeurs pleines
Lacs de moire, coteaux bleus
Ciel où le nuage passe
Large espace
Monts aux rochers anguleux
Voilà l’immense domaine
Où promène
Ses caprices, fleur des airs
La demoiselle nacrée
Diaprée
De reflets roses et verts
Dans son étroite famille,
Quelle fille
N’a pas vingt fois souhaité
Rêveuse, d’être comme elle
Demoiselle
Demoiselle en liberté ?
Théophile Gautier.
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