Fil du temps

« Broder pour arrêter le temps. »
Citation de brodeuse

« Sur les ailes du temps, la tristesse s’envole. »
Jean de La Fontaine

« Rien ne sert de courir, il faut partir à point. »
Jean de La Fontaine

« Le temps passe. Et chaque fois qu’il y a du temps qui passe, il y quelque chose qui s’efface. »
Jules Romains

« Le temps vole et m’emporte malgré moi, j'ai beau vouloir le retenir, c’est lui qui m’entraîne. »
Madame de Sévigné

« Le temps malgré tout a trouvé la solution malgré toi. »
Socrate

« Le temps est un grand maître, il règle bien des choses. »
Pierre Corneille

« Le temps n’est qu’un rêve. »
Victor Hugo

« Le tic-tac des horloges, on dirait des souris qui grignotent le temps. »
Alphonse Allais

« L’amour et l’art sont les deux seuls moyens de prolonger notre trace dans le temps. »
Bernard Werber

Fil du temps

Le temps est un fil invisible qui tisse notre existence et s’écoule avec une régularité implacable.
Chaque seconde qui passe représente une note, un battement de cœur dans l’interprétation de notre vie.
Le temps est à la fois ami et ennemi. Il nous offre des instants de joie et de bonheur, mais aussi des périodes de peine, des adieux et des regrets.
À mesure que les saisons passent, les marques du temps se manifestent sur nous comme sur notre environnement.
Le temps nous façonne, nous transforme, nous enseigne et nous pousse à réfléchir sur nos choix, le temps nous fait prendre conscience de la valeur précieuse de chaque moment, qui, une fois écoulé, ne reviendra jamais.
Ainsi les brodeuses, sur un bout de toile, avec des fils colorés et une aiguille, fixent leurs souvenirs.
Car, à travers les entrelacs des fils, elles brodent leur histoire, celle de leur famille, de leurs sentiments et de la sorte arrêtent le temps pour de le transmettre.

Au fil du temps
les heures s’égrènent
s’effacent
chaque instant
est précieux
sur la toile
que je brode
chaque point
est une pensée
une note
une mélodie
du temps
qui s’enfuit
mes doigts
transforment
en trésor
précieux
en message
à chérir
les souvenirs
pour arrêter
et transmettre
le temps
qui passe.

C B

Le train de ma vie

À la naissance, on monte dans le train et on rencontre nos parents.
Et on croit qu’ils voyageront toujours avec nous.
Pourtant, à une station, nos parents descendront du train, nous laissant seuls continuer le voyage…
Au fur et à mesure que le temps passe, d’autres personnes montent dans le train.
Et ils seront importants : notre fratrie, amis, enfants, même l’amour de notre vie.
Beaucoup démissionneront (même l’amour de notre vie) et laisseront un vide plus ou moins grand.
D’autres seront si discrets qu’on ne réalisera pas qu’ils ont quitté leurs sièges.
Ce voyage en train sera plein de joies, de peines, d’attentes, de bonjours, d’au revoir et d’adieux.
Le succès est d’avoir de bonnes relations avec tous les passagers pourvu qu’on donne le meilleur de nous-mêmes.
On ne sait pas à quelle station nous descendrons.
Donc vivons heureux, aimons et pardonnons !
Il est important de le faire, car lorsque nous descendrons du train, nous devrions ne laisser que des beaux souvenirs a ceux qui continuent leur voyage…
Soyons heureux avec ce que nous avons et remercions le ciel de ce voyage fantastique.
Aussi, merci d’être un des passagers de mon train.
Et si je dois descendre à la prochaine station, je suis content d’avoir fait un bout de chemin avec vous !
Je veux dire à chaque personne qui lira ce texte que je vous remercie d’être dans ma vie et de voyager dans mon train.

Jean d’Ormesson


Prendre le temps qui passe !

Regardez cette horloge où s’égrènent les jours
Sans vous tourner souvent sur ce qui meurt derrière !
Les aiguilles du temps dressent une barrière
Et sur chaque saison font courir les amours.

Cueillez les bons moments et les fleurs de la vie
Pour faire chaque année un bouquet de bonheur
Et comme un papillon dans son vol butineur,
Retenez le pollen et le suc de l'envie.

Car chaque instant qui passe, au-delà nous emmène
Et ne doit pas laisser amertume ou regrets,
Rien ne peut arrêter vagues et mascarets,
Éternel mouvement de l’aventure humaine.

L’existence est un fleuve au lit d’éternité
Dont on suit une rive et son moindre méandre,
Mais à chaque virage on peut encore apprendre
A transformer l’hiver en magnifique été.

Aujourd'hui, c’est l’automne aux touches flamboyantes,
Les doigts voudraient toucher le tout proche horizon,
Les rayons du soleil repeignent la maison
Sur le tableau mouvant des feuilles tournoyantes.

Surtout, n’arrêtez pas de vous émerveiller,
D’entretenir le feu, la chaleur et la flamme,
Tous les tisons ardents des profondeurs de l’âme...
Les raisins très tardifs sont doux à grappiller !

De chaque lendemain, il faut faire une fête,
Illuminer décembre en son plus beau décor,
Habiller un sapin d’amour, d’argent et d’or
Pour un nouveau printemps, celui de votre tête.

Dominique Simonet

« Broder pour arrêter le temps »
Brodé en 2008 d’après un grille ancienne provenant d’un livret Alexandre
La grille avait été offerte sur le blog « Swappons », blog aujourd’hui disparu.

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