Mon doux foyer

« La maison est le meilleur des lieux. »
Cicéron

« Il n’y a pas de plaisir plus grand que celui de rentrer chez soi après un voyage. »
Henry David Thoreau

« Le foyer est un lieu où l’on peut se reposer, un lieu où l’on peut se retrouver. »
Robert Frost

« La maison est un lieu dans lequel nous avons appris à nous sentir en sécurité, à nous aimer et à nous comprendre. »
James Baldwin

« Il n’y a rien de plus précieux que le foyer. »
Maya Angelou

« Home Sweet home »

Mon doux foyer, mon refuge, mon havre de paix, l’endroit où, aussitôt franchi le pas de la porte, l’agitation du monde se dissipe, se dissout, s’évanouit, disparaît comme par magie, comme le brouillard au lever du soleil.
Dans mon doux foyer, la lumière est filtrée à travers de jolis rideaux blancs, qui créent des ombres dansantes sur le sol et les murs, l’arôme du café fraîchement préparé y embaume toujours l’air.

Mon refuge est décoré de souvenirs qui portent les traces de mes joies et de mes peines.
Dans un coin du salon, mon vieux fauteuil m’attend, me tendant ses bras accueillants.
C’est là que je m’installe pour broder en laissant mes pensées s’envoler au fil du temps; dans les fils de ma broderie.
Dans mon havre de paix, je peux être moi-même, sans masque, ni fard, ni artifices.
C’est l’espace où je peux rêver, réfléchir, et parfois même pleurer.
C’est le cocon où je me réfugie et où je trouve le réconfort, et me reconstruis à chaque fois que le vent de la vie souffle un peu trop fort.
C’est dans ce nid que je puise la force nécessaire pour affronter le monde.
Dans mon doux refuge, mon doux foyer, je me sens invincible.

Mon doux foyer
havre de paix
l’agitation
se dissipe
s’efface
disparaît
cocon de douceur
où je vis
sans masque
sans fard
sans artifices
quand la tempête gronde
que le vent se lève
j‘y trouve la force
de me ressourcer
de rêver
de réfléchir
de m’épanouir
doux foyer
refuge apaisant
ma forteresse
où je suis invincible.

C B

La Maison paternelle

Inoubliable est la demeure
Qui vit fleurir nos premiers jours !
Maison des mères ! C’est toujours
La plus aimée et la meilleure.

Ici c’est le papier fleuri
Dont, les jours de fièvre moroses,
Nous comptions les guirlandes roses
D’un long regard endolori.

Là, vers Noël, à la nuit proche
Nous déposions nos souliers…
Combien de détails familiers
S’éveillent au bruit d’une cloche !

C’est que la plus jeune sœur
Apprit à marcher en décembre,
Le moindre coin de chaque chambre
A des souvenirs de douceur.

Rien n’a changé, les glaces seules
Sont tristes d’avoir recueilli
Le visage un peu plus vieilli
Des mélancoliques aïeules.

Tout est pareillement rangé
Et, dans la lumière amortie,
S’éternise la sympathie
Du logis qu’on n’a pas changé :

Fauteuils des anciennes années
Où l’on nous couchait endormis,
Fauteuils démodés, vieux amis,
Avec leurs étoffes fanées,

Meubles familiarisés
Par une immuable attitude,
Mettant des charmes d’habitude
Dans les salons tranquillisés.

Jardin en fleur, vigne, tonnelle,
Empreinte vague de nos pieds
Sur les tapis et les sentiers,
Ô sainte maison paternelle

Qui donc pourrait vous oublier,
Logis où dort notre âme en cendre,
Surtout quand on a vu descendre
Des cercueils chers dans l’escalier !…

Georges Rodenbach

La douceur du foyer

Dans le cocon de mes rêves, une maison se dessine,
Où chaque recoin murmure des histoires anciennes.
Les murs chuchotent des rires, des larmes et des joies,
Et chaque pièce raconte une part de mes émois.

Le parfum du café, le matin, embaume l’air,
Les rayons du soleil dansent sur le parquet clair.
Les livres alignés, témoins de mes voyages,
Me rappellent les mondes explorés au fil des pages.

Le jardin fleuri, où le temps semble suspendu,
Accueille les oiseaux, les papillons éperdus.
Les fleurs éclosent, offrant leurs couleurs vives,
Et le vent léger porte des mélodies furtives.

Le soir venu, la lueur des bougies éclaire,
Les visages aimés, les sourires sincères.
Les discussions douces, les confidences partagées,
Tissent des liens forts, jamais dénoués.

Ce foyer, mon refuge, mon havre de paix,
Où chaque instant vécu est un trésor précieux.
« Home Sweet home », douce mélodie du cœur,
Où l’amour et la chaleur règne en maître et seigneur.

Mistral

« Home Sweet home » brodé en 2025 d’après une grille d’Isabelle Vautier