Bucolique
« Là où il y a de la sérénité, il y a la beauté. »
Confucius
« La simplicité est la sophistication suprême. »
Léonard de Vinci
« L’art le plus beau est celui qui nous fait rêver. »
Auteur Inconnu
« Les choses les plus simples sont souvent les plus belles. »
Auteur inconnu
« Le bonheur est une petite chose que l’on savoure doucement. »
Paul Léautaud
« Le ciel est la limite de notre imagination. »
Auteur inconnu
Paysage bucolique
C’est sur une toile préimprimée, qu’en 1998, j’ai brodé ce joli moulin à vent qui; de ses ailes, au gré du vent, caresse le ciel et l’horizon dans un ballet silencieux.
Ce fier moulin à vent se dresse majestueusement près d’une charmante chaumière.
Au pied du moulin, un bateau à voile glisse doucement sur l’eau paisible.
Au-dessus de la scène, de légers nuages flottent dans un ciel apaisant.
Ce bucolique paysage à l’image des porcelaines de Delft se décline dans une palette de tons bleus subtils et variés évoquant la quiétude.
Ce diagramme intemporel m’a entraîné au fil de l’eau dans un véritable poème en fil, un témoignage de douceur et d’imagination, une invitation à s’évader vers un monde de sérénité dans une promenade idyllique empreinte de l’âme des moulins à vent des porcelaines de Delft.
Vers le ciel
un moulin
se dresse
fier et beau
ses ailes
caressent
l’air
l’horizon
les nuages
un bateau glisse
sur l’onde calme
invitation à s'évader
promenade paisible
rêverie douce
au fil tranquille
de l’eau
porcelaine de Delft.
C B
Le moulin au printemps
Le chaume et la mousse
Verdissent les toits,
La colombe y glousse,
L’hirondelle y boit,
Le bras d’un platane
Et le lierre épais
Couvrent la cabane
D’une ombre de paix.
La rosée en pluie
Brille à tout rameau,
Le rayon essuie
La poussière d’eau,
Le vent qui secoue
Les vergers flottants,
Fait sur notre joue
Neiger le printemps.
Alphonse de Lamartine
Vue de Delft
C’est une ville calme et douce, au bord de l’eau,
Où ralentit la vie, où les gestes s’enlisent,
Le fleuve réfléchit des formes imprécises,
Des murailles, des tours, des barques, des bateaux.
On devine les ponts au-dessus des canaux,
Les maisons et les toits se mirant dans l’eau grise,
S’élancent vers le ciel les flèches des églises,
Les clochetons, le haut beffroi, les lanterneaux.
Sur la rive, debout, des silhouettes sombres,
Immobiles parmi les reflets et les ombres,
Le temps se fige, ici, rien ne vit, rien ne bouge…
Un rayon vient percer les nuages changeants,
Et brille sur les murs jaunes, les briques rouges,
L’altière Nieuwe Kerk et son clocher d’argent.
Jean-Paul Labaisse
Scène bucolique de Delft brodée en 1998
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