La sculpture

Grille point de croix offerte par Arachné.
Transcription d’un modèle ancien de Wolf et Dupeyron

« La sculpture donne de l’âme au marbre. »
François René de Chateaubriand

« Quand un bon sculpteur modèle des corps humains, il ne représente pas seulement la musculature, mais aussi la vie qui les réchauffe. »
Auguste Rodin

« Tout ce que je voulais faire, c’est donner vie à la pierre. »
Michel-Ange

« J’ai vu un ange dans le marbre et j’ai seulement ciselé jusqu’à l’en libérer. »
Michel-Ange

« Sculpter, c’est arrêter l’énergie pour la contempler, capter la vitalité pour la dompter et s’en nourrir. »
Michel Onfray

« La sculpture n’est pas seulement la copie de la nature, c’est son interprétation. »
Aristide Maillol

La sculpture
L’âme de la pierre

La sculpture est l’une des formes d’art les plus anciennes et des plus répandues.
Cet art consiste à créer des structures en travaillant des matières comme le marbre, la pierre, le métal l’argile et d’autres matériaux.
Le sculpteur est un artiste à la fois créatif et minutieux.
Au début de son travail, le sculpteur trace avec soin ses idées dans la matière et révèle progressivement la forme désirée.
La passion du sculpteur se situe dans sa capacité à animer les matériaux, à travers des formes palpables et durables à partager ses pensées et ses émotions.
La sculpture est un art intemporel, un langage universel qui invite à la contemplation, qui touche l’âme et pousse à la réflexion.

La sculpture
raconte
l’histoire
l’âme
de la pierre
le sculpteur
trace
sculpte
révèle
les formes
donne vie
à l’invisible
la matière
s’éveille
fait jaillir
l’âme
que le temps
ne peut effacer
dévoile
l’essence
éternelle.

C B

Sculpteur, cherche avec soin…

Sculpteur, cherche avec soin, en attendant l’extase,
Un marbre sans défaut pour en faire un beau vase,
Cherche longtemps sa forme et n’y retrace pas
D’amours mystérieux ni de divins combats.
Pas d’Héraklès vainqueur du monstre de Némée,
Ni de Cypris naissant sur la mer embaumée,
Pas de Titans vaincus dans leurs rébellions,
Ni de riant Bacchus attelant les lions
Avec un frein tressé de pampres et de vignes,
Pas de Léda jouant dans la troupe des cygnes
Sous l’ombre des lauriers en fleurs, ni d’Artémis
Surprise au sein des eaux dans sa blancheur de lys.
Qu’autour du vase pur, trop beau pour la Bacchante,
La verveine mêlée à des feuilles d’acanthe
Fleurisse, et que plus bas des vierges lentement
S’avancent deux à deux, d’un pas sûr et charmant,
Les bras pendant le long de leurs tuniques droites
Et les cheveux tressés sur leurs têtes étroites.

Théodore de Banville

Le Sculpteur

Dans la masse uniforme il va créer son œuvre.
Ses mains fébrilement cherchent, aiment toucher
Et petit à petit ainsi pendant des heures
Il voit naître la forme qu’il a voulu sculpter.

Ses gestes sont précis, avec force il façonne,
Il modèle, il creuse, il courbe lentement,
La matière complice, s’offre et s’abandonne,
Ou parfois lui résiste avec entêtement.

Mais le don est plus fort, il habite son être,
Il occupe ses jours et il hante ses nuits,
Car à chaque sculpture c’est lui qui est le maître
En devenant tyran, et toujours sûr de lui.

Il lui vole sa vie et un peu de son âme
Exigeant un détail ou la belle expression
Mais dans l’œuvre achevée il a posé sa flamme,
Pour en faire un chef d’œuvre créé avec passion.

Nicole Nourrit-Crouzat

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