Rayons d’ors orangés

Grille point de croix offerte par Arachné

« Il y a des êtres qui font d’un soleil une simple tache jaune, mais il y en a aussi qui font d’une simple tache jaune, un véritable soleil. »
Pablo Picasso

« Si le soleil entre dans la maison, il est un peu dans votre cœur. »
Édouard Le Corbusier

« Le rire, c’est le soleil, il chasse l’hiver du visage humain. »
Victor Hugo

« Je crois au soleil même quand il ne brille pas. »
Proverbe

« Poussez la porte, le soleil est à l’intérieur. »
Paul Nougé

« Le soleil se renouvelle chaque jour. Il ne cesse pas d’être éternellement nouveau. »
Héraclite

Rayons d’or orangé

« Rayons d’or orangé » grille transcrire d’après une grille d’un ancien carnet de broderie.
J’ai fait le choix de présenter ce motif en teintes chaudes et enveloppantes, jouant entre des orangés délicats et des dorés profonds pour créer une ambiance lumineuse et tonique.
Ce qui m’a attiré dans ce modèle, c’est sa composition audacieuse d’un cœur délicatement positionné dans le coin d’où s’échappent des motifs floraux dans une composition asymétrique. Cela confère au modèle une subtilité et une touche d’originalité au charme inventif.
Accessible à toutes, cette petite broderie se réalise sans difficulté, pour le plaisir des débutantes comme des expertes.
Ce modèle est un rayon de soleil à broder, de chaleur partagée qui réchauffera les cœurs par sa douceur et son chatoiement.

Dans un coin
se tient
un cœur
charmant
discret
vibrant
d’où
des fleurs
s’envolent
libres
éclatantes
de soleil
lumière
magique
déposant
sur la toile
un peu
d’un été
rayonnant.

C B

Le soleil

Flambeau de l’Univers, charmant père du jour,
Globe d’or et de feu, centre de la lumière,
Admirable portrait de la cause première,
Tu fais de la nature et la joie et l’amour.

Comme un superbe roi, qui brille dans sa cour,
Couronné de rayons en ta haute carrière,
Des portes d’Orient tu franchis la barrière,
Pour visiter le Gange et le Pô tour à tour.

Ainsi marchant toujours dans la pompe royale,
Et courant de l’aurore à l’Inde occidentale,
Tu répands en tous lieux ton éclat sans pareil.

Mais si je te compare au Dieu de la nature,
Dont tu n’es après tout que la faible peinture,
Ton éclat n’est qu’une ombre et tu n’es plus soleil.

Laurent Drelincourt (1625-1680)

Hymne au soleil

Je t’adore, Soleil ! ô toi dont la lumière,
Pour bénir chaque front et mûrir chaque miel,
Entrant dans chaque fleur et dans chaque chaumière,
Se divise et demeure entière
Ainsi que l’amour maternel !

Je te chante, et tu peux m’accepter pour ton prêtre,
Toi qui viens dans la cuve où trempe un savon bleu
Et qui choisis, souvent, quand tu veux disparaître,
L’humble vitre d’une fenêtre
Pour lancer ton dernier adieu !

Tu fais tourner les tournesols du presbytère,
Luire le frère d’or que j’ai sur le clocher,
Et quand, par les tilleuls, tu viens avec mystère,
Tu fais bouger des ronds par terre
Si beaux qu’on n’ose plus marcher !

Gloire à toi sur les prés ! Gloire à toi dans les vignes !
Sois béni parmi l’herbe et contre les portails !
Dans les yeux des lézards et sur l’aile des cygnes !
Ô toi qui fais les grandes lignes
Et qui fais les petits détails !

C’est toi qui, découpant la sœur jumelle et sombre
Qui se couche et s’allonge au pied de ce qui luit,
De tout ce qui nous charme as su doubler le nombre,
À chaque objet donnant une ombre
Souvent plus charmante que lui !

Je t’adore, Soleil ! Tu mets dans l’air des roses,
Des flammes dans la source, un dieu dans le buisson !
Tu prends un arbre obscur et tu l’apothéoses !
Ô Soleil ! toi sans qui les choses
Ne seraient que ce qu’elles sont !

Edmond Rostand (1868-1918)


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