Le refuge de l’âme

Grille point de croix offerte par Arachné

« La maison devrait être le coffre au trésor de la vie. »
Le Corbusier

« La maison est le temple de la famille. »
 Le Corbusier

« Un petit chez soi vaut mieux qu’un grand chez les autres. »
Proverbe Français

« La maison d’un homme est son château. »
Edward Coke

« Ce ne sont pas les pierres qui bâtissent la maison, mais les hôtes. »
Proverbe indien

« Une maison est le reflet de ceux qui l’habitent. »
Sandrine Fillassier

« C’est seulement à l’instant de les quitter que l’on mesure son attachement à un lieu, une maison, ou à sa famille. »
Eric Cantona

Le refuge de l’âme

Une maison de famille, c’est l’âme vivante du clan, l’observateur muet des générations qui y ont grandi, aimé, rêvé.
C’est le refuge de notre âme, qui se dresse, immuable, à la croisée des chemins de nos destins.
Elle est à la fois le point le départ, le port d’attache et le point de retour.
Entre ses murs reposent les trésors de la tribu, les joies, les éclats de rire, les confidences, les larmes séchées par la tendresse des siens.
Chaque pièce de la maison est un témoin silencieux et chaque objet qu’elle contient garde jalousement un secret du passé.
Alors, comme un appel irrésistible, peu importe où le destin nous porte, c’est toujours vers elle que nos pas nous ramènent.
Franchir sa porte, c’est retrouver l’essentiel, le sentiment précieux de rentrer chez soi, car chaque retour est une source de renaissance.
Notre maison de famille, incarne le bercail, le lieu sacré où le cœur las des combats de nos existences, trouve enfin la paix.

Maison de famille
mon « chez moi »
ma douce lumière
ta porte
m’est toujours
ouverte
pour m’accueillir
sous ton toit
à l’abri
des tempêtes
de la vie
tu es
mon refuge
tu gardes en toi
une trace
de chacune
de mes peines
de mes joies
de mon bonheur
tu es le nid
le havre de paix
le refuge
où le temps
complice
se souvient
et m’apaise.

C B

Une maison petite avec des fleurs…

Il lui disait : « Vois-tu, si tous deux nous pouvions,
L’âme pleine de foi, le cœur plein de rayons,
Ivres de douce extase et de mélancolie,
Rompre les mille nœuds dont la ville nous lie,
Si nous pouvions quitter ce Paris triste et fou,
Nous fuirions, nous irions quelque part, n’importe où,
Chercher loin des vains bruits, loin des haines jalouses,
Un coin où nous aurions des arbres, des pelouses,
Une maison petite avec des fleurs, un peu
De solitude, un peu de silence, un ciel bleu,
La chanson d’un oiseau qui sur le toit se pose,
De l’ombre, et quel besoin avons-nous d’autre chose ? »

Victor Hugo

La petite maison

La petite maison
A des volets tout bleus,
Des roses sur le front,
Du ciel dans les cheveux. 

Ne lui demandez rien
Si ce n’est un tarin.
Elle en a toujours un
Dans son menu jardin.

Que peut-elle vous dire
Sinon qu’il fait bon vivre,
Qu’il suffit d’un peu d’ombre

Au pied d’un mur chaulé
Pour qu’une fourmi blonde
Y fasse luire un monde. 

Maurice Carême

Maison

La petite maison
N’avait qu’une fenêtre
Qu’une table
Qu’un lit
Et pas même de porte.
Mais la paix du poète
Y faisait le ménage
Mais le feu parlait clair
La fumée montait droite
Le malheur se perdait
Sur la blancheur des murs
Et le livre éternel épelait vérité
Sur le cadran de la pendule.
Une seule voix délivrait le silence
Mais toutes les autres étaient présentes. 

Pierre Boujut

Recette

Prenez un toit de vieilles tuiles
Un peu avant midi.

Placez à côté
Un tilleul déjà grand
Remué par le vent.

Mettez au-dessus d’eux
Un ciel de bleu, lavé
Par des nuages blancs.

Laissez-les faire,
Regardez-les.

Eugène Guillevic

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